Journal de formation – Janvier

Temps de lecture : 4 minutes

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀
Le mois de décembre s’est terminé sans réellement de pause dans le travail de formation. Adieu la trêve des confiseurs… C’est parti pour ce nouveau mois, il faut continuer à entretenir la motivation!

Nouveau regroupement

Nous voilà le 07 et 08 janvier, c’est parti pour l’université. Je suis équipée des outils du moment : masques et gel hydroalcoolique. J’ai tellement peur d’attraper la COVID 19 et d’avoir du mal à récupérer de la fatigue pour continuer le MASTER. J’ai trouvé l’ambiance générale de ce nouveau regroupement morose. J’ai pourtant eu beaucoup de plaisir à voir mes collègues en vrai ! Hâte de voir les beaux jours arriver.

Travaux du mois

Le mois de janvier s’est avéré aussi compliqué en terme de charge de travail. Nous avons eu les premières notes ainsi que le feedback de certains de nos livrables et cela m’a permis de faire remonter ma motivation.
Nous avons démarré plusieurs matières ce mois-ci.

D’abord, les environnements numériques d’apprentissage, où l’on a commencé à parler de LMS , et notamment du LMS appelé Moodle , très utilisé dans les sociétés actuellement. Nous allons avoir un livrable à rendre, toujours en groupe, de quatre personnes cette fois-ci, je suis assez contente du choix que j’ai fait sur le sujet ainsi que le groupe. A suivre pour voir comment nous allons avancer, nous allons travailler sur les learning analytics.

Ensuite, l’ergonomie, ce cours a pour objectif de nous exposer les grands principes d’ergonomie pour la conception de documents pédagogiques. Nous allons parler dans ce cours de mécanismes cognitifs liés aux apprentissages, connaître les recommandations ergonomiques de base, de savoir s’adapter aux types de support visé (diaporama, cours en ligne… etc) et au type de public visé.

Ce qui m’a le plus occupée cet mois-ci c’est l’ingénierie tutorale (encore et toujours!) , l’anglais et aussi la maîtrise des outils.

Ingénierie tutorale

Après la récupération des données convoquées, nous avons passé la plus grande partie de janvier à analyser ces retours et à rédiger le document du système tutoral. Cette matière est vraiment le fil rouge sur plusieurs mois!

Dans la méthodologie de Jacques Rodet, nous avons eu trois étapes à suivre :

  • L’analyse des besoins de soutiens des apprenants,
  • La priorisation des réponses tutorales permettant d’y répondre,
  • La détermination des profils de tuteurs.

Nous sommes arrivées au joli chiffre de 214 pages avec les annexes. C’est vraiment la matière qui a été le travail de plus longue haleine. Nous étions ravies d’enfin le déposer pour correction ! Nous avons travaillé sur le terrain d’une collègue de MASTER, j’espère que ce travail collectif lui sera utile pour la formation qu’elle lance en septembre.

Anglais

Encore une matière où le travail ne manque pas ! J’ai passé des heures ce mois-ci à éplucher des ressources en anglais sur notre thème les serious games et la gamification. Nous avons fait notre classe virtuelle d’introduction, je stressais vraiment beaucoup pour l’animation en anglais mais, au final, ça s’est bien passé.
Nous avons continué à travailler sur le présentiel qui doit avoir lieu début février. Au menu, des activités sur Klaxoon, une présentation interactive, construction de jeux… De quoi manipuler des outils et c’est plutôt sympa.
Notre sujet est complexe, mais très intéressant.

e-learning

Maîtrise des outils

Enfin, la matière tant attendu la manipulation sur Storyline. J’étais pressée de travailler dessus car mon stage commence début février et je voulais vraiment avoir une idée des possibilités avec cet outil, dont on entend tellement parler dans le milieu de la e-formation.
Ce mois-ci, nous avons donc fait quelques exercices. J’ai particulièrement apprécié, lors du regroupement, de rencontrer l’intervenante qui est freelance dans le domaine de la e-formation. Elle nous a partagé pleins de conseils très intéressant et nous avons pu commencer à faire des animations sur l’outil.
L’avantage de cette matière, c’est que le livrable à fournir se fera seule, ça va me changer des travaux de groupe qu’on fait pour le moment sur le MASTER.

Retour métacognitif sur la formation

J’ai vraiment pris conscience ce mois-ci de la notion de marathon dont nous avait parlé l’équipe enseignante à la rentrée. Il faut vraiment arriver à conserver sa motivation sur la longueur et persévérer. J’ai repris la lecture du livre “les théories de la motivation'” de Fabien Fenouillet, et ça m’a donné des clés sur les théories motivationnelles dont je me servirais pour la formation sur laquelle, je suis en train de travailler.
J’ai aussi eu pas mal de réflexion aussi sur les travaux d’anglais sur les serious games et la gamification, outils qui, utilisés à bon escient, peuvent augmenter l’engagement d’une communauté.

Lors de mon travail sur l’ingénierie tutorale, qui comme je l’ai dit plus haut, a été un travail de longue haleine, j’ai pu découvrir les travaux de Didier Anzieu sur la dynamique des groupes restreints. Il identifie quatre phases dans la vie d’un groupe :

  • La mise en contact, où les présentations sont faites aussi bien en asynchrone qu’en synchrone. Il vient ensuite le moment d’inventorier les connaissances, les compétences et les expériences de chacun afin de mener à bien un projet.
  • La phase d’illusion groupale est liée au sentiment d’appartenance au groupe. La motivation se trouve, à ce moment là, au maximum.
  • La phase conflictuelle, c’est ici que les désaccords et les tensions se perçoivent.
  • La phase de maturité, les désaccords se doivent d’être résolu afin de mener à bien l’objectif du projet.

See you !

Source : Wikimedia Commons

Journal de formation – Décembre

Temps de lecture : 5 minutes

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀
J’ai terminé mon journal de formation de novembre sur une note de démotivation. C’est parti pour ce nouveau mois, et de nouvelles aventures.

Nouveau regroupement

Nous voilà le 03 et 04 décembre, ma covoitureuse me rejoint et c’est parti pour l’université.
C’est l’occasion de se faire un retour en physique de notre vécu du mois dernier. Nous sommes tous dans le même état, en pleine démotivation. Il y a beaucoup d’absence dans l’équipe encadrante, et les informations sont compliquées à avoir. Nous sommes tous dans l’organisation de notre mission ou stage qui devra démarrer en février/mars et nous avons du mal à échanger avec nos futurs tuteurs projet qui sont encore occupés avec la session de l’année dernière (la crise Covid a décalé pas mal de chose…).
A cela s’ajoute beaucoup de frustration sur la façon dont les groupes de travail se forme. C’est très humain, mais les stratégies des uns et des autres apparaissent dans l’organisation des groupes. Pour ma part, j’essaye de participer avec beaucoup de personnes différentes, je profite de cette année pour découvrir des façons de faire, de penser différentes. Cela provoque en moi quand même pas mal de frustration sur les façons de travailler et de gérer son planning, différentes de la mienne.
Je le prends comme une chance de vivre ça, car ça va me permettre de me mettre à votre place quand je vous proposerais l’offre de formation sur le tricot.
Le regroupement est donc le bienvenu.

Travaux du mois

Le mois de décembre a été assez chargé en terme de travaux.

D’abord, ça a été la dernière ligne droite pour le droit de l’internet. Avec ma binôme, nous avons rendu notre livrable, nous devions faire une consultation juridique sur des questions que peut se poser un concepteur pédagogique. Cette question est essentielle dans mon futur projet et j’aurais encore des choses à approfondir à l’issue du MASTER.

Nous avons également rendu notre livrable d’ingénierie avec mon équipe, le synopsis. Je vous expliquais ce que c’était dans mon journal de formation de novembre.

Il y a surtout deux matières m’ont beaucoup occupées : l’anglais et l’ingénierie tutorale.

Anglais

Pour ce qui est de l’anglais, après la vidéo POWTOON du mois dernier, j’ai fait une leçon TED-Ed.

Pour ceux qui connaissent les conférences Tedx, l’acronyme TED signifie : Technology, Entertainement and Design. Le X signifie qu’il s’agit d’un événement indépendant. Le Ted c’est une fondation américaine à but non lucratif qui organise des rencontres sous forme de conférences depuis plus de 25 ans à travers le monde.
Après ce travail individuel, nous nous sommes organisés en groupe afin de travailler sur un sujet de modalité pédagogique, pour ma part, j’ai travaillé sur les serious games et la gamification. Notre objectif va être d’animer une classe virtuelles d’une heure en janvier sur le sujet qui sera une introduction à une formation d’une heure au regroupement de février.

Ingénierie tutorale

Pour l’ingénierie tutorale, nous avons pu finir la diffusion du questionnaire ainsi que faire les entretiens avant les vacances de Noël. La quantité de données à analyser est importante. Nous allons commencer ces analyses ainsi que la rédaction du dossier début janvier.
Il est assez difficile de s’organiser pour le travail synchrone et asynchrone du fait de nos emplois du temps respectifs, néanmoins nous avons utilisé la méthode kanban nous a permis de répartir le travail et de clarifier les tâches à faire et ainsi avancer de manière efficiente.

Nous avons travaillé en mode coopératif qui comme le dit Jacques Rodet est « … assimilable à une course de relais où chacun va effectuer une partie du parcours (des tâches) pour atteindre l’objectif commun ».
Nous avons recherché l’efficacité et la qualité dans notre travail. Celui ci a été exigent en temps et en énergie. Le temps alloué à ce livrable, qui me semblait long au démarrage, s’est avéré juste ce qu’il fallait finalement.
J’ai co-animé les entretiens de la direction et des formateurs, j’ai aimé ces échanges car les interviewés sont intéressés et motivés par le sujet. Leur enthousiasme m’a fait plaisir. La préparation en amont du support pour les entretiens nous a permis d’être efficaces et de les faire en une journée.La partie retranscription des entretiens a été le travail le plus long même si nous avions utilisé l’outil disponible dans Teams.

Retour métacognitif

J’ai été pas mal frustrée ce mois-ci, le démarrage de manipulation des outils tels que Storyline a tardé un peu. Je crois que je m’impatiente car je vois arriver le mois de février rapidement et avec lui le début de ma mission, où je devrais être opérationnelle.
La course aux livrables depuis le début de l’aventure commence à me peser. J’ai l’impression de ne faire que ça et de ne pas avoir le temps de me poser pour pouvoir apprendre des choses. J’ai décidé de lever un peu le pied sur cette course à la performance dans laquelle le MASTER nous entraîne. Je veux vraiment retirer des connaissances de cette année.

Je vais en profiter pour plus échanger avec des collègues plus expérimentés sur le domaine de la conception de formation et prendre le temps de me recentrer sur mes objectifs à l’issue du MASTER. Je pense que cela va me permettre de me remotiver!

En ce qui concerne le travail sur l’ingénierie tutorale, ça ma permis d’approfondir ma façon d’apprendre.

Il m’a fallu régulièrement revenir au livre de Jacques Rodet, le blog de t@d, ainsi que les modules auto formatifs pour être sûr que nous étions sur la bonne piste et pour essayer de retenir les éléments importants du cours.  J’ai ainsi pu définir mon mode de fonctionnement pour l’apprentissage, j’ai fait le lien avec ma lecture du livre « Apprendre ! les talents du cerveau, le défi  des machines de Stanislas Dehaene » où il est dit que « l’expérience montre qu’il vaut mieux alterner des périodes d’étude et de test que de passer tout son temps à étudier… A long terme, la mémoire est bien meilleure lorsqu’on espace les périodes de révision, surtout si l’on augmente progressivement les intervalles de temps. ». Je suis effectivement plus efficace en divisant les tâches que j’ai à faire en sous-tâches et en répartissant mon travail sur plusieurs jours, sans faire de trop grosses sessions de travail.  

La motivation est aussi importante pour moi dans l’apprentissage, je recherche l’efficacité et les réponses à mes questions. Je me suis inscrite au MASTER avec un besoin bien particulier et je me rends compte que je suis plus efficace dans des tâches qui comblent ce besoin. J’ai d’ailleurs lu le livre « Pourquoi et comment les adultes apprennent » de Philippe Carré où il est fait mention du principe de Schwartz (2003) : « principe 1 : Aucune formation n’est possible si les personnes en formation ne sont pas motivées, et elles ne sont motivées que si la formation est utile. Comme corollaire je comprends qu’un adulte n’est prêt à se former que s’il peut trouver dans sa formation une réponse à ses problèmes dans sa situation ».  

See you !

Source: Wikimedia Commons

Bilan zéro déchet 2021

Temps de lecture : 4 minutes

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver! 😀
Comme l’année dernière et mon bilan zéro déchet 2020, j’ai envie de faire un point sur notre consommation.
Je constate d’abord que j’ai beaucoup moins de temps à accorder à notre transition écologique. Je suis très occupée cette année avec ma formation, je passe beaucoup de temps à étudier et mes soirées sont occupées par des classes virtuelles.
La fatigue se fait ressentir en ce début de février. Nous avons dû gérer, comme de nombreux parents, les fermetures de classes de nos filles, les tests à faire… etc. Il ne faut pas se leurrer une journée ne faisant que 24h, nous avons souvent succombé à la facilité.

Bilan des courses et de la cuisine

Côté fait maison, nous avons eu beaucoup moins de temps. J’ai abandonné les yaourts maison, car les filles en avaient assez de manger toujours les mêmes. Nous les achetons à notre AMAP en pots de 500gr que nous pouvons laver et ramener par la suite, et de temps en temps des yaourts individuels pour varier les saveurs. Je continue à faire du riz au lait avec le lait cru de notre AMAP également. Je fais aussi de temps en temps cette recette de crème au chocolat , ce n’est pas zéro déchet et je n’ai pas de yaourtière multidélices donc je les mets dans un plat rempli d’eau pour 20min à 180°c dans mon four et c’est parfait.
Petit échec, j’ai tenté la crème à la vanille mais elles étaient trop liquides, je tenterais une nouvelle fois !

Nous faisons toujours nos courses de légumes, de fruits, de viande, de charcuteries et autres à notre AMAP.
Nous réfléchissons à construire un légumier pour notre future cave, afin de stocker plus longtemps nos fruits et nos légumes.
Notre épicerie ambulante est toujours au top, et nous allons de plus en plus au marché pour compléter. Nous avons également une épicerie qui travaille avec des producteurs en circuit court et favorise l’économie locale, nous nous fournissons aussi là bas à présent, ils acceptent nos propres emballages. Ils ont même obtenu le stickers Zero Waste France.
Notre rituel course est maintenant bien rôdé, nous avons nos sacs prêts avec les emballages pour les fruits et légumes, et les bocaux pour l’épicerie.

Pour ce qui est de l’eau, nous avons toujours notre carafe avec les perles céramiques. J’alterne avec des bouteilles d’eau en plastique, j’avoue que j’ai du mal avec le goût de l’eau du robinet.

L’hygiène de la maison

Côté de la maison, pas beaucoup de changement, notre lessive est toujours fait maison. Je viens de profiter d’une réduction pour tester la lessive Nat’Clean, je vous ferais un retour dès que je l’aurais utilisé.
Nous avons acheté notre liquide vaisselle sur internet en bidon, c’est plus économique et nous avons trouvé un liquide vaisselle fabriqué en France.
Autre changement à la maison, j’ai installé une corbeille dans la cuisine avec des lingettes lavables, astuces toute bête mais ça nous permet de beaucoup moins utiliser de papier essuie-tout.
En parlant, de papier essuie-tout, nous avons changé de marque. Nous prenons à présent, le papier essuie-tout, le papier toilette et les mouchoirs en papier pour l’école de la marque Popee. Ils sont fabriqués en France à partir de papier recyclé. Bien sûr, nous utilisons des serviettes en tissus à table et des mouchoirs en tissu pour se moucher.

Les cosmétiques

Pas d’abandon de nos habitudes déjà acquises. Grâce à mon épicerie vrac, je teste un nouveau shampoing solide à base de lait d’avoine et fabriqué localement. J’attends de voir si c’est concluant.
J’ai aussi découvert une coiffeuse qui n’utilise que des produits naturels, j’ai hâte de prendre rendez-vous avec elle.

Bilan du jardin

Cette année a été exceptionnelle pour la récolte de potiron au potager. En plus de ceux que nous avons planté, il y en a eu un certain nombres qui ont poussé spontanément.
Nous avons eu aussi des blettes, délicieuses en gratin. Beaucoup de pommes, et quelques poires. Le poirier et le pommier de notre jardin ont dû être déplacé, nous verrons comment ils vont reprendre au printemps.
Côté fruits, il y a eu pas mal de framboises, malheureusement nos pieds de fraises sont envahi de mauvaises herbes et la récolte a été moyenne.
Nous avons toujours l’objectif de développer notre jardin, j’ai lu le livre “le guide de la micro-ferme familiale” et nous allons étudier l’idée de développer un jardin forêt.

Achats

Petite déception de ses derniers mois, notre réfrigérateur est tombé en panne. Malheureusement, nous n’avons trouvé personne pour nous le réparer, nous avons dû faire l’acquisition d’un nouvel appareil. Nous avons dû passer une semaine sans autre moyen de réfrigération que l’extérieur, heureusement ce n’est pas arrivé en plein été !
J’ai néanmoins eu quelques belles réussites grâce au site Label Emmaüs, pour acheter des vêtements de seconde main, ainsi que des jeux de société ou des livres, j’ai même trouvé de très belles montres flik flak pour que mes filles apprennent à lire l’heure.
Notre déchèterie a également lancé un vide-déchèterie une fois par mois, nous avons pu y trouver des livres (nos filles en sont de grandes consommatrices !) et même des couverts qu’ils nous manquaient !

Voilà pour le bilan des quelques mois écoulés depuis le dernier! Nous avançons toujours plus dans nos projets de vie, un pas à la fois et en restant ouvert aux opportunités qui s’offrent à nous.

See you !