Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver! 😀
Aujourd’hui, je vous embarque avec moi dans une nouvelle aventure créative : la découverte du tricot machine. En octobre dernier, j’ai eu la chance de participer à une formation à l‘école de laine, située à Vasles. Certainement, une expérience enrichissante qui m’a permis de me familiariser avec un outil fascinant et plein de potentiel : la machine à tricoter.
Pourquoi une formation tricot machine ?
Tout a commencé avec un héritage précieux : une machine à tricoter Toyota KS787 avec fonture KR460, transmise par ma belle-mère. Curieuse et motivée à élargir les horizons de mon activité artisanale. J’ai voulu apprendre à m’en servir correctement pour concevoir de nouveaux produits pour Claddagh and Co. Durant l’été passé dans les Deux-Sèvres, j’ai visité le parc Mouton Villages. C’est ainsi que j’ai découvert l’École de la Laine à deux pas. Cette dernière est reconnue pour son expertise sur toutes les techniques de la laine. Par conséquent, je n’ai pas hésité une seconde à m’inscrire.
Une semaine pour maîtriser les bases du tricot machine
La formation, animée par la passionnée Elise Amiet, est conçue pour nous accompagner pas à pas, que nous soyons débutants ou plus expérimentés. Durant cinq jours, j’ai découvert non seulement le fonctionnement des machines manuelles des années 70/90 (comme les Erka et Brother), mais aussi leur incroyable potentiel pour un usage artisanal ou semi-professionnel.
Nous avons appris à :
- Entretenir et remettre en route une machine ancienne.
- Tricoter les points de base comme le jersey ou les côtes.
- Concevoir un projet tricoté à partir d’un échantillon.
- Réaliser les finitions, comme le blocage ou les coutures invisibles.
Le moment fort de la semaine a été la conception de mon propre projet : un pull aux manches droites, tricoté intégralement à la machine. C’était à la fois un défi et une immense satisfaction de voir mon ouvrage prendre forme sous mes yeux.
Nous avons même eu la chance d’expérimenter la remailleuse, dont la formatrice venait tout juste de faire l’acquisition. Très utile pour assembler rapidement les différentes pièces d’un tricot.
Ce que j’ai retenu de cette aventure
Au-delà des compétences techniques, cette formation m’a offert un nouvel outil créatif pour enrichir mes collections. La machine à tricoter, bien que différente du tricot manuel, ouvre des perspectives incroyables : des textures variées, une production plus rapide et des possibilités de personnalisation infinies.
Grâce à cette expérience, je réfléchis désormais à intégrer le tricot machine dans mes produits, toujours dans une démarche artisanale et respectueuse des matériaux que j’affectionne tant, comme la laine brute.
En résumé, tout comme mes différentes visites dans des fermes ou à la filature de Belves, ce voyage en fibres m’a permis de redécouvrir la laine et le tricot sous un autre angle, tout en élargissant mes compétences.
Si vous avez une machine ancienne qui prend la poussière ou que vous rêvez d’apprendre cette technique, je ne peux que vous encourager à suivre une formation à l’école de la laine à Vasles.
Et vous, avez-vous déjà essayé le tricot machine ? Partagez vos expériences en commentaire, je serais ravie d’échanger avec vous ! 😊
See you !