Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😉
Je suis toujours intéressée par le travail de la laine, donc, pendant notre séjour en Dordogne, nous avons été visiter la filature de Belvès.
Histoire de la filature
Située à Monplaisant, la filature était jusqu’au 19ème siècle un moulin à farine, puis plâtre de la vallée de la Nauze. Il broyait le gypse, une pierre calcaire tendre qui servait à fabriquer du plâtre ou de la chaux, dans le département, les paysans l’utilisaient comme engrais. Il s’appelait le moulin du Cros. Par la suite, le moulin devient une carderie de laine. La laine brute et lavée des alentours était ainsi démêlée par la force de la roue de l’ancien moulin.
En 1949, l’entreprise prend un nouveau tournant en devenant filature. En partant toujours de la laine brute et lavée, elle produisait du fil non teinté, vendue à l’industrie textile. La plupart des employés travaillaient en parallèle dans leurs fermes, les périodes d’activités dépendaient donc des saisons. L’activité a été arrêté en 2000.
La collectivité a acheté l’endroit afin de ne pas perdre ce patrimoine et depuis 2010 l’association Au fil du temps, médiateurs du patrimoine anime le lieu avec des visites, un escape game et des ateliers créatifs. Les machines présentent dans l’usine ne tournent désormais plus que pendant les journées du patrimoine.
Préparation de la laine
Nous démarrons la visite par la salle d’ensimage. La laine brute et lavée qui arrive dans cette salle, doit être dépoussiérée, puis lubrifiée, c’est ce qui est appelé l’ensimage, afin de faciliter le cardage, et puis aérée.
Cardage de la laine
Ensuite, c’est l’étape du cardage. La laine est étirée, démêlée afin d’avoir des fibres parallèles. On élimine les derniers débris végétaux et on obtient une laine cardée sous forme de nappe, ruban ou flocons.
Ensuite, la confection du pré-fil est effectuée
Toute cette mécanique ancienne est assez impressionnante !
Filage de la laine
Ensuite, c’est le moment du filage et du conditionnement. Il s’agit ici de donner une torsion au pré-fil, puis d’assembler plusieurs fils, de retordre les fils ainsi filés. La dernière étape est la mise en écheveaux ou en cônes.
Nous pu découvrir un peu plus la vie des ouvriers dans les années 50 grâce à un escape game proposé par l’association qui anime le lieu, ainsi qu’un atelier feutrage de la laine.
Si vous passez dans la région, je vous invite à passer par cette visite, nous avons vraiment apprécié le temps passé là bas !
See you !