Comment rendre l’envoi de colis écoresponsable ?

Temps de lecture : 3 minutes

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver! 😀
Aujourd’hui, où la conscience environnementale devrait être de plus en plus prépondérante pour les entreprise, il devrait être essentiel de trouver des moyens innovants de réduire l’empreinte écologique de l’envoi de colis.
J’ai décidée de mener l’enquête pour trouver des alternatives sur le packaging, voici quelques retours qui peuvent vous êtes utiles.

Laine de mouton : un matériau durable et polyvalent pour l’envoi de colis

Comme vous le savez, je m’oriente de plus en plus vers la matière brute qu’est la laine de mouton. J’adore cette matière naturelle à la fois facile et difficile à travailler. Et gros plus, ça me permet d’aller à la rencontre des éleveurs de moutons qui ont du mal à valoriser cette matière, considérée comme un déchet de la production de viande et/ou de lait. Elle est bien souvent enfouie ou brûlée.
Heureusement, de plus en plus d’entreprises tentent de revaloriser cette matière, notamment pour l’isolation des murs, mais aussi comme isolant pour des sacs isothermes . En ce qui concerne les colis, j’ai découvert l’entreprise Woola, qui propose des emballages en laine durables et réutilisables, à base de laine de mouton.

Laine de mouton pour l'envoi de vos colis

L’envoi de colis écoresponsable avec Hipli et Opopop

En matière d’envoi durable, deux autres initiatives m’ont particulièrement marquée : Hipli et Opopop.

  • Hipli propose des emballages réutilisables et conçus pour réduire considérablement les déchets. Ils sont légers, résistants, et peuvent être retournés facilement grâce à une étiquette prépayée. Une fois reçus, les emballages sont nettoyés et remis en circulation pour un nouvel envoi. Ce modèle basé sur le réemploi est une réponse efficace à la problématique des déchets d’emballages, notamment pour les entreprises e-commerce.
  • Opopop se concentre également sur la durabilité avec des pochettes et cartons réutilisables, élégants et robustes. Leur système encourage les utilisateurs à renvoyer les emballages pour leur donner une nouvelle vie, réduisant ainsi l’empreinte carbone de chaque colis expédié. Ces emballages sont fabriqués en matériaux durables et parfois eux-mêmes issus de recyclage.

Adopter de telles solutions démontre une volonté d’inscrire ses activités dans une démarche de respect environnemental, tout en offrant aux clients une expérience de livraison novatrice et respectueuse de l’environnement.

Pourquoi proposer une option de livraison écoresponsable ?

Adopter une solution de livraison écoresponsable présente plusieurs avantages, à la fois pour les entreprises et leurs clients :

  • Réduction des déchets : En utilisant des matériaux réutilisables ou recyclables, on diminue drastiquement les emballages jetables qui finissent à la poubelle.
  • Renforcement de l’image de marque : Les consommateurs sont de plus en plus attentifs à l’impact environnemental de leurs achats. Proposer une alternative écoresponsable peut renforcer leur fidélité et améliorer la perception de votre entreprise.
  • Conformité aux réglementations environnementales : Avec des normes de plus en plus strictes sur les déchets et les émissions, les entreprises qui anticipent ces changements auront une longueur d’avance.
  • Soutien à une économie circulaire : En valorisant des matières comme la laine de mouton ou en encourageant le réemploi, on participe activement à une économie où les ressources sont utilisées de manière optimale.

    Et vous, quelles solutions d’envoi de colis vous proposez ?

    Dans un monde où chaque geste compte pour préserver notre planète, opter pour des solutions d’envoi écoresponsables est un choix qui bénéficie à tous. Qu’il s’agisse de revaloriser une matière naturelle comme la laine de mouton avec Woola, ou d’adopter des emballages réutilisables avec Hipli et Opopop, ces initiatives illustrent à merveille qu’innovation et durabilité peuvent aller de pair.

    Et vous, avez-vous déjà envisagé des solutions plus vertes pour vos colis ? Partagez vos idées en commentaire, je serais ravie d’échanger avec vous.😊

    See you !

    Qu’est ce que les Tawashis et comment je peux en fabriquer ?

    Temps de lecture : 5 minutes

    Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver après de long mois d’absence, je n’ai néanmoins pas quitté les réseaux mais plutôt poursuivi d’autres aventures! 😉 Je me suis intéressée aux Tawashis, après les Furoshikis, emballages réutilisables dont je vous ai déjà parlé.

    Les Tawashis, qu’est-ce que c’est ?

    C’est une éponge originaire du Japon, crochetée, tricotée ou tissée, en coton ou en acrylique, qui s’utilise à la place des éponges du commerce.

    Ses avantages :

    • Il est lavable et réutilisable,
    • Sa durée de vie est supérieure à celle d’une éponge végétale,
    • Il est adaptable aussi bien à la vaisselle, au ménage et même au lavage corporel (bien évidemment, on en fait des séries spéciales pour chaque utilisation, même si on les lave 🫣).

    Comment on tisse des Tawashis ?

    Une manière simple de faire des Tawashis, c’est de les tisser.

    Le matériel nécessaire est réduit, il vous faut :

    • une planche de bois,
    • des clous,
    • un marteau,
    • des vieilles chaussettes ( ne les jetez plus ! ♻️),
    • une paire de ciseaux.
    Comment fait-on un Tawashi ?

    C’est une activité sympa à faire avec vos enfants. Ici, c’est un succès !

    Activité fabrication de Tawashis avec les enfants

    Tout d’abord, il vous suffit de planter les clous dans la planche comme ci-dessous. J’ai planté les clous avec un espace d’environ 1,5 cm, et j’en ai mis 7 de chaque côté.

    Plaque de bois pour la construction de Tawashis

    J’ai obtenu des Tawashis d’environ 9 cm. Si vous souhaitez avoir des Tawashis plus grand, il suffit d’augmenter le nombre de clous, ne dépassez pas 2cm d’écart entre les clous sinon les mailles ne seront pas assez serrées.

    Coupez ensuite vos chaussettes de façon a obtenir des anneaux de tissus extensibles.

    Découper des vieilles chaussettes pour fabriquer des Tawashis

    Mettez-les entre les clous des deux côtés opposés du carré.

    Ensuite, mettez-les entre les deux autres côtés opposés du carré, selon le principe : au dessus, en dessous, au dessus, en dessous etc…

    Le rang en dessous se faire à l’inverse: en dessous, au dessus, en dessous, au dessus etc…

    Technique de montage des Tawashis

    Remplissez tous les clous.

    Technique de montage des Tawashis

    Ensuite, il faut terminer les côtés de votre Tawashi. Pour cela, prenez une boucle en haut à gauche, passez la suivante dans cette boucle.

    Activité manuel avec les enfants : les tawashis

    Ouvrez cette dernière boucle et passez-y la suivante. C’est sans doute l’étape la plus difficile pour les enfants, vous aurez sans doute besoin de les aider !

    Technique de montage des Tawashis

    Faites la même chose tout le tour.

    Pour terminer, tirez sur la dernière boucle et passez-la une nouvelle fois dans l’avant dernière boucle pour la bloquer.

    Tawashi terminé

    Votre Tawashi est terminé!

    Vous pouvez en faire différent formats, vous pouvez même tisser des tapis ou des corbeilles selon le même mode opératoire.

    L’inconvénient que je vois après les avoir testé quelques temps, il faut les laver régulièrement et bien les faire sécher entre les utilisations car ils peuvent se mettre à sentir mauvais. Mais une fois l’habitude prise, c’est top. Pour laver la vaisselle par contre, ça ne permet pas de gratter assez fort. J’ai lu une astuce pour utiliser des coquilles d’œuf concassées pour le pouvoir grattant, mais je ne suis pas vraiment convaincue.

    Autre alternative: l’éponge réutilisable.

    Autre solution pour fabriquer des Tawashis, c’est de les crocheter.

    Eponge créative bubble

    J’ai entendu parler de la laine créative bubble pour crocheter des Tawashis et qui permet de mieux gratter la vaisselle. J’ai donc fabriqué des Tawashis en forme de trèfle. Nous les utilisons chez nous et ils sont pratiques.
    Nous les utilisons avec du savon de Marseille Fer à Cheval ou bien du liquide vaisselle fait-maison pour le lavage de la vaisselle.
    Je me questionne néanmoins sur cette fibre et le rejet de microfibres plastiques dans l’eau… Je me demande si c’est vraiment écologique de faire la vaisselle avec cette laine.

    Si vous avez des avis, n’hésitez pas à commenter !

    Le matériel :

    • 1 pelote, soit de la créative bubble, soit du 100% coton ( ce qui permettra de sécher plus rapidement)
    • 1 crochet du numéro 4
    • 1 paire de ciseaux

    Points utilisés :

    • Cercle magique
    • Mailles serrées
    • Mailles coulées
    • Mailles en l’air
    • Brides
    • Double-brides
    • Demi-brides

    Faites un cercle magique de 9 mailles serrées. Tirez le fils pour fermer le cercle. Terminez-le par 1 maille coulée. Faites 1 maille en l’air.
    Dans la même maille, faites 2 brides puis 1 double bride.
    Dans la maille suivante, faites 2 brides.
    Dans la maille suivante, faites 1 demi-bride.
    Dans la maille suivante, faites 1 maille serrée.
    Dans la maille suivante, faites 1 demi-bride, puis 1 bride, puis 1 demi-bride.
    Nous sommes arrivés au milieu du coeur.
    Nous repartons dans la maille suivante avec 1 maille serrée.
    Dans la maille suivante, 1 demi-bride.
    Dans la maille suivante, 2 brides.
    Dans la maille suivante, 1 double bride puis 2 brides.
    Faites 1 maille en l’air. Terminez le coeur par 1 maille coulée.
    Tirez le fils et le couper.
    Pour faire le trèfle, il faut faire 8 coeurs identiques. Il vous suffit de coudre 2 coeurs face contre face, puis de coudre les 4 coeurs doublés ainsi obtenus par leurs côtés pour former le trèfle à quatre feuilles.

    See you soon !

    Bilan zéro déchet 2021

    Temps de lecture : 4 minutes

    Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver! 😀
    Comme l’année dernière et mon bilan zéro déchet 2020, j’ai envie de faire un point sur notre consommation.
    Je constate d’abord que j’ai beaucoup moins de temps à accorder à notre transition écologique. Je suis très occupée cette année avec ma formation, je passe beaucoup de temps à étudier et mes soirées sont occupées par des classes virtuelles.
    La fatigue se fait ressentir en ce début de février. Nous avons dû gérer, comme de nombreux parents, les fermetures de classes de nos filles, les tests à faire… etc. Il ne faut pas se leurrer une journée ne faisant que 24h, nous avons souvent succombé à la facilité.

    Bilan des courses et de la cuisine

    Côté fait maison, nous avons eu beaucoup moins de temps. J’ai abandonné les yaourts maison, car les filles en avaient assez de manger toujours les mêmes. Nous les achetons à notre AMAP en pots de 500gr que nous pouvons laver et ramener par la suite, et de temps en temps des yaourts individuels pour varier les saveurs. Je continue à faire du riz au lait avec le lait cru de notre AMAP également. Je fais aussi de temps en temps cette recette de crème au chocolat , ce n’est pas zéro déchet et je n’ai pas de yaourtière multidélices donc je les mets dans un plat rempli d’eau pour 20min à 180°c dans mon four et c’est parfait.
    Petit échec, j’ai tenté la crème à la vanille mais elles étaient trop liquides, je tenterais une nouvelle fois !

    Nous faisons toujours nos courses de légumes, de fruits, de viande, de charcuteries et autres à notre AMAP.
    Nous réfléchissons à construire un légumier pour notre future cave, afin de stocker plus longtemps nos fruits et nos légumes.
    Notre épicerie ambulante est toujours au top, et nous allons de plus en plus au marché pour compléter. Nous avons également une épicerie qui travaille avec des producteurs en circuit court et favorise l’économie locale, nous nous fournissons aussi là bas à présent, ils acceptent nos propres emballages. Ils ont même obtenu le stickers Zero Waste France.
    Notre rituel course est maintenant bien rôdé, nous avons nos sacs prêts avec les emballages pour les fruits et légumes, et les bocaux pour l’épicerie.

    Pour ce qui est de l’eau, nous avons toujours notre carafe avec les perles céramiques. J’alterne avec des bouteilles d’eau en plastique, j’avoue que j’ai du mal avec le goût de l’eau du robinet.

    L’hygiène de la maison

    Côté de la maison, pas beaucoup de changement, notre lessive est toujours fait maison. Je viens de profiter d’une réduction pour tester la lessive Nat’Clean, je vous ferais un retour dès que je l’aurais utilisé.
    Nous avons acheté notre liquide vaisselle sur internet en bidon, c’est plus économique et nous avons trouvé un liquide vaisselle fabriqué en France.
    Autre changement à la maison, j’ai installé une corbeille dans la cuisine avec des lingettes lavables, astuces toute bête mais ça nous permet de beaucoup moins utiliser de papier essuie-tout.
    En parlant, de papier essuie-tout, nous avons changé de marque. Nous prenons à présent, le papier essuie-tout, le papier toilette et les mouchoirs en papier pour l’école de la marque Popee. Ils sont fabriqués en France à partir de papier recyclé. Bien sûr, nous utilisons des serviettes en tissus à table et des mouchoirs en tissu pour se moucher.

    Les cosmétiques

    Pas d’abandon de nos habitudes déjà acquises. Grâce à mon épicerie vrac, je teste un nouveau shampoing solide à base de lait d’avoine et fabriqué localement. J’attends de voir si c’est concluant.
    J’ai aussi découvert une coiffeuse qui n’utilise que des produits naturels, j’ai hâte de prendre rendez-vous avec elle.

    Bilan du jardin

    Cette année a été exceptionnelle pour la récolte de potiron au potager. En plus de ceux que nous avons planté, il y en a eu un certain nombres qui ont poussé spontanément.
    Nous avons eu aussi des blettes, délicieuses en gratin. Beaucoup de pommes, et quelques poires. Le poirier et le pommier de notre jardin ont dû être déplacé, nous verrons comment ils vont reprendre au printemps.
    Côté fruits, il y a eu pas mal de framboises, malheureusement nos pieds de fraises sont envahi de mauvaises herbes et la récolte a été moyenne.
    Nous avons toujours l’objectif de développer notre jardin, j’ai lu le livre « le guide de la micro-ferme familiale » et nous allons étudier l’idée de développer un jardin forêt.

    Achats

    Petite déception de ses derniers mois, notre réfrigérateur est tombé en panne. Malheureusement, nous n’avons trouvé personne pour nous le réparer, nous avons dû faire l’acquisition d’un nouvel appareil. Nous avons dû passer une semaine sans autre moyen de réfrigération que l’extérieur, heureusement ce n’est pas arrivé en plein été !
    J’ai néanmoins eu quelques belles réussites grâce au site Label Emmaüs, pour acheter des vêtements de seconde main, ainsi que des jeux de société ou des livres, j’ai même trouvé de très belles montres flik flak pour que mes filles apprennent à lire l’heure.
    Notre déchèterie a également lancé un vide-déchèterie une fois par mois, nous avons pu y trouver des livres (nos filles en sont de grandes consommatrices !) et même des couverts qu’ils nous manquaient !

    Voilà pour le bilan des quelques mois écoulés depuis le dernier! Nous avançons toujours plus dans nos projets de vie, un pas à la fois et en restant ouvert aux opportunités qui s’offrent à nous. Je pars d’ailleurs vers d’autres aventures professionnelles n’hésitez pas à suivre mes aventures !

    See you !

    Comment fabriquer un sapin de Noël mural en bois ?

    Temps de lecture : 3 minutes

    Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 🎄
    Avec Halloween, Noël est une de mes fêtes préférées. L’ambiance, les films de Noël, faire des pâtisseries, lire un bon livre au coin du feu… D’ailleurs, pour vous mettre dans l’ambiance je vous conseille le livre de Caroline Millet : Mon Hiver Cosy, une pépite !
    Vous le savez peut être si vous me suivez, à la maison nous sommes dans un démarche pour limiter notre consommation. Nous emballons nos cadeaux dans des Furoshikis depuis plusieurs années. C’est naturellement cette année que j’ai voulu tester le sapin de N0ël mural en bois. Je vous explique comment nous l’avons fabriqué.

    Matériel

    C’est très simple, pas besoin de beaucoup de matériel. Pour notre part, une balade en forêt nous a permis de nous aérer et de récupérer le matériel nécessaire. 😀

    • Des branches de différentes tailles, allant de 1m à 20cm. Pour notre sapin nous avons pris 7 branches. Si vous ne trouvez pas ce qui vous convient, vous pouvez découper les branches pour obtenir le nombre qui vous convient,
    Branches bois
    • Environ 4 m de corde. Pour ma part, j’ai utilisé la corde Coton Macramé Artisanal 100m – Diamètre: 3mm – Couleur: Vert Sapin. Je crois que la couleur n’existe plus,
    • Une guirlande électrique,
    • Des décorations à accrocher.

    Tutoriel

    Un fois que vous avez le nombre de branches qui vous conviennent. Vous pouvez aussi utiliser des morceaux de bambou, des tasseaux de bois…
    Ensuite, étalez-les au sol pour visualiser comment sera votre futur sapin, et ainsi voir l’espacement nécessaire entre chaque branche.

    fabrication sapin de noël

    Nous avons attaché les extrémités avec la corde de la façon suivante :

    Je pense que vous pouvez aussi utiliser la méthode du noeud de Cabestan.

    Voici ce qu’on a obtenu :

    Fabrication sapin de noël

    L’important est ensuite de l’accrocher solidement au mur. Pensez qu’avec la guirlande lumineuse et les décorations, ça peut faire du poids. Voici ce qu’on obtient:

    Sapin de noël mural

    Ce n’est pas très sympathique vu comme ça, c’est pourquoi il va falloir le décorer ! La partie la plus amusante à faire en famille: une playlist de Noël, l’odeur d’un gâteau dans le four, de beaux souvenirs à fabriquer.

    Sapin de noël mural

    See you !

    Travail de la laine : visite de la filature de Belvès

    Temps de lecture : 3 minutes

    Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😉
    Je suis toujours intéressée par le travail de la laine, donc, pendant notre séjour en Dordogne, nous avons été visiter la filature de Belvès.

    Filature de Belvès

    Histoire de la filature

    Située à Monplaisant, la filature était jusqu’au 19ème siècle un moulin à farine, puis plâtre de la vallée de la Nauze. Il broyait le gypse, une pierre calcaire tendre qui servait à fabriquer du plâtre ou de la chaux, dans le département, les paysans l’utilisaient comme engrais. Il s’appelait le moulin du Cros. Par la suite, le moulin devient une carderie de laine. La laine brute et lavée des alentours était ainsi démêlée par la force de la roue de l’ancien moulin.
    En 1949, l’entreprise prend un nouveau tournant en devenant filature. En partant toujours de la laine brute et lavée, elle produisait du fil non teinté, vendue à l’industrie textile. La plupart des employés travaillaient en parallèle dans leurs fermes, les périodes d’activités dépendaient donc des saisons. L’activité a été arrêté en 2000.
    La collectivité a acheté l’endroit afin de ne pas perdre ce patrimoine et depuis 2010 l’association Au fil du temps, médiateurs du patrimoine anime le lieu avec des visites, un escape game et des ateliers créatifs. Les machines présentent dans l’usine ne tournent désormais plus que pendant les journées du patrimoine.

    Filature de Belvès

    Préparation de la laine

    Nous démarrons la visite par la salle d’ensimage. La laine brute et lavée qui arrive dans cette salle, doit être dépoussiérée, puis lubrifiée, c’est ce qui est appelé l’ensimage, afin de faciliter le cardage, et puis aérée.

    Cardage de la laine

    Ensuite, c’est l’étape du cardage. La laine est étirée, démêlée afin d’avoir des fibres parallèles. On élimine les derniers débris végétaux et on obtient une laine cardée sous forme de nappe, ruban ou flocons.

    Cardage manuel de la laine

    Ensuite, la confection du pré-fil est effectuée

    Toute cette mécanique ancienne est assez impressionnante !

    Engrenage machines filature de Belvès

    Filage de la laine

    Ensuite, c’est le moment du filage et du conditionnement. Il s’agit ici de donner une torsion au pré-fil, puis d’assembler plusieurs fils, de retordre les fils ainsi filés. La dernière étape est la mise en écheveaux ou en cônes.

    cônes de laine

    Nous pu découvrir un peu plus la vie des ouvriers dans les années 50 grâce à un escape game proposé par l’association qui anime le lieu, ainsi qu’un atelier feutrage de la laine.

    Si vous passez dans la région, je vous invite à passer par cette visite, nous avons vraiment apprécié le temps passé là bas !

    See you !