Ces symboles qui m’inspirent

Temps de lecture : 5 minutes

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver! 🙂
Aujourd’hui, un article un peu différent. Je ne vais pas vous parler de créations, mais de mes inspirations et des symboles qui m’inspirent. J’aime beaucoup la culture celte, et un symbole me suit depuis longtemps : c’est l’anneau de Claddagh.

L'anneau de Claddagh qui a donné le nom à mon blog

Je l’ai découvert en bonne fan de la série “Buffy contre les vampires” et il est un peu devenu mon symbole fétiche. C’est pourquoi, il est à la base du nom de mon blog.

Claddagh and co : un ensemble de symboles

Claddagh

Claddagh ou “cladach” (le “rivage”, en gaélique) est un ancien village de pêcheurs irlandais, composé de chaumières datant du 5ème siècle. C’est un quartier de Galway, juste en dehors des murs de la vieille ville, à l’endroit où le fleuve Corrib rencontre la baie de Galway. Il se trouve à l’ouest, après l’Arche Espagnole, qui était l’emplacement du marché aux poissons et des fruits de mer.
Aujourd’hui, Claddagh est populaire auprès des touristes du monde entier. Si vous vous y rendez, vous verrez que de nombreux pêcheurs vivent encore là-bas et continuent de faire vivre les vieilles traditions.

Photo de Galway vue du fleuve Corrib

Symboles inspirés de motifs celtiques

J’habite la Bretagne depuis quelques années. Ce qui m’a frappé en arrivant, c’est cette culture celte qui reste très présente et vivante. C’est pourquoi, je me suis plongée avec plaisir dans les symboles celtiques et bretonnes comme les triskèles, les entrelacs, les spirales, les arbres de vie… Ainsi que toute la mythologie celtique qui en découle. Tout cela me passionne et m’inspire dans mes créations.

Spirale

Spirale : un des symboles qui m'inspirent

Le premier symbole qui me vient à l’esprit est la spirale. C’est probablement l’un des premiers motifs abstraits dessinés par l’homme. On trouve facilement cette forme dans la nature, comme un tourbillon dans l’eau, la coquille des escargots, la disposition spiralée des graines du tournesol. Ou même dans les étoiles, nous savons que nous résidons dans une galaxie en spirale. C’est probablement ce qui a inspiré les artistes celtes.

Plus récemment, Fibonacci a découvert sa célèbre suite liée au nombre d’or Phi , de savants calculs permettent d’en tirer la spirale d’or. Une spirale d’or devient plus large par un facteur de Phi pour chaque quart de tour qu’elle fait. Ce nombre est retrouvé fréquemment dans la nature. C’est encore une symbolique qui a été très souvent reprise.

Suite de Fibonacci

Dans la nature, si on prend le tournesol, la suite de Fibonacci est le nombre des différentes spirales de graines sur la face de la fleur.

Tournesol du jardin : la représentation de la suite de Fibonacci

La symbolique de la spirale m’inspire beaucoup, sa ligne nous guide vers un centre ou, alors, nous extrait de ce centre pour nous conduire vers un autre monde.

Triskèle

Triskèle : symbole celte

Un autre symbole incontournable en Bretagne c’est le triskèle. Également orthographié triskell ou triskel ou appelé aussi triskelion ou triscèle, c’est un symbole représentant trois jambes ou trois branches incurvées dans le même sens autour d’un centre.
C’est un symbole très ancien qu’on retrouve notamment sur le site de Newgrange en Irlande qui a été construit autour de 3200 av. J.-C. Le mur extérieur du tumulus est flanqué de pierres monumentales sur lesquelles il est possible d’observer des dessins en spirale et quelques triskèles.

Les triskells du site de Newgrage : un des symboles celtiques par excellence

Le motif est basé sur le chiffre 3, ce chiffre est considéré comme un chiffre hautement sacré dans de nombreuses cultures anciennes, notamment par les druides.

Triquetra

Une triquetra est un mot dérivé du latin tri-, « trois » et quetrus, « pourvu de coins ». Cette forme a été utilisée pour symboliser des groupes de trois objets ou de trois personnes. Elle est aussi appelée le noeud de la Trinité, certains dessins incluent aussi un cercle au centre.
Ce symbole daterait de plus de 5000 ans. Il est représentatif des forces de la nature: terre, feu et eau et les trois cercles imbriqués symbolisent la fertilité féminine. Le chiffre trois étant très important dans la culture celtique, il peut aussi représenter les trois étapes de la vie.
Le Triquetra peut signifier également les phases lunaire et solaire. Au cours de fouilles archéologiques de l’ère celtique, un certain nombre de symboles représentant des nœuds de la Trinité ont été découverts à côté de symboles solaires et lunaires.

Arbre de vie

L’arbre dans la culture celte est sacré, c’est le lien principal entre les trois mondes : terrestre, céleste et souterrain. Il est la symbolique de l’univers.
Les sept arbres sacrés des druides sont le Bouleau, l’Aulne, le Saule, le Chêne, le Houx, le Noisetier et le Pommier.

L'arbre de vie : un des autres symboles qui m'inspirent

Le troisième symbole incontournable, est l’arbre de vie celtique, appelé Crann Bethadh en gaélique. C’est l’attribut végétal de Lug, le dieu suprême de la mythologie celtique. Il est le symbole de l’équilibre, de l’harmonie, de la force et du cycle de la vie.

Ce symbole est beaucoup plus ancien que la culture celte, il remonte à l’Égypte ancienne.
Toutes ces civilisations respectaient et adoraient les arbres. La signification et le symbolisme des Celtes attachés aux arbres en sont un excellent exemple, en effet ces fiers guerriers les considéraient comme des porteurs magiques de la vie qui reliait tous les mondes.

Symboles amérindiens : le Colibri

La légende du colibri n’est pas liée à la culture celte mais une légende amérindienne ! C’est néanmoins un des symboles qui me représente comme j’en parle dans mon article sur l’Accompagnement à la création d’une entreprise créative.

Voici cette légende telle que la raconte Pierre Rahbi qui est l’un des pionniers de l’agriculture écologique en France :

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : “Colibri! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu!” Et le colibri lui répondit: “Je le sais, mais je fais ma part.”

Pierre Rahbi

Agir, faire ma part, c’est quelque chose qui raisonne en moi et dans mes actes quotidiens.

Le colibri celtique : un des symboles des Claddagh & Co

Vous trouvez toutes les valeurs qui sont les miennes et qui transpercent à travers ces symboles dans les produits que je vous propose sur ma boutique.

Sources :

Accompagnement à la création d’une entreprise créative

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Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouvez 🙂
Je vais vous raconter aujourd’hui, comment j’ai pu bénéficier d’un accompagnement à la création d’entreprise. J’hésite encore à me déclarer micro-entrepreneuse, donc si certain(e)s ont des conseils, je suis preneuse.

J’ai commencé à réfléchir en 2018 à une reconversion professionnelle, mais sans savoir vers quoi me tourner. Je suivais des cours de couture à ce moment-là et j’ai toujours voulu tester de nouvelles techniques comme le tricot, le tissage, la broderie… Le DIY (Do It Yourself) est un domaine qui m’attire depuis de nombreuses années.
Je peux clairement dire aujourd’hui que j’ai été très mal conseillée tout au long de ma scolarité, et que j’ai une très mauvaise opinion de ma conseillère d’orientation de l’époque ! J’espère aider mes filles mieux que je l’ai été, mais ça c’est une autre histoire.

CCI d’Ille et Vilaine

Dans un premier temps, j’ai participé à une réunion “Découvrir le statut de micro-entrepreneur” prise en charge à 100% par la CCI d’Ille et Vilaine. J’ai pu y :
– découvrir le régime du micro-entrepreneur,
– connaître les conditions pour devenir micro-entrepreneur,
– m’informer sur les différentes prestations d’accompagnement que la CCI peut me proposer en tant que micro-entrepreneur,
– avoir un décryptage des avantages et inconvénients du statut micro-entrepreneur,
– avoir des renseignements pour savoir où m’inscrire en tant que micro-entrepreneur,
– découvrir les organismes liés au statut de micro-entrepreneur,
– pouvoir faire mon choix de statut,
– avoir un premier niveau d’information sur le statut de micro-entrepreneur,
– savoir vers quels organismes me diriger vers la suite.

CCI d'Ille et Vilaine : organisatrice de la réunion "Découvrir le statut de micro-entrepreneur" sur comment créer son entreprise

J’ai trouvé cette réunion très intéressante, et elle m’a permis de me rendre compte que j’aurais un choix à faire sur le type d’activité que je voudrais faire.
En effet, pour toute activité artisanale, il s’agit d’être déclarée auprès de la Chambre de métiers et de l’artisanat. Moyennant un diplôme type CAP et de faire un stage à l’installation (SPI). Dans le cadre d’une activité commerciale ou de service, je peux déclarer ma micro-entreprise auprès de la CCI.

Fongecif Bretagne

Le statut artisanal me tentant bien, c’est naturellement que je me suis renseignée sur le CAP “Couture flou”.
Dans un deuxième temps, j’ai donc pris rendez-vous au Fongecif. J’avais pour objectif de me renseigner sur le CIF (Congé Individuel de Formation), devenu maintenant le CPF de transition pour pouvoir passer le CAP “Couture flou”. Ce CAP étant disponible près de chez moi via le GRETA au Lycée des métiers Louis Guilloux de Rennes. J’ai vite été déçue par l’issue du rendez-vous quant à mon projet : j’ai visiblement un niveau d’étude trop élevé (BTS), et j’aurais très peu de chance que mon dossier soit retenu.

BGE Ille et Vilaine : Accompagnateur à la création d’entreprise

Lors du rendez-vous, on m’a néanmoins proposé de déposer un dossier pour bénéficier d’un accompagnement sur mon projet de création d’une microentreprise par BGE Ille et Vilaine. J’ai donc tenté ma chance et mon dossier a été retenu.
J’ai alors démarré un parcours de 8 rendez-vous avec une conseillère BGE pour définir mon projet, l’offre que je pourrais proposer, créer un business plan, analyser la concurrence, faire un questionnaire sondage, connaître la réalité du statut de micro-entrepreneur… Tout ça dans le but de vérifier le réalisme de mon projet et ma capacité à l’assumer.

J’ai trouvé ça très intéressant, même si depuis je n’ai pas sauté le pas de faire ma déclaration. La raison ? Des enfants prenants, un travail prenant, une maison avec des travaux… Et surtout envie d’être sûre de faire le bon choix. De me lancer dans un projet qui me correspond à 100% et d’avoir assez de temps à lui consacrer. J’avoue que le CAP couture me reste en tête avec toujours l’envie de faire les choses bien et de qualité. J’ai acheté le livre “Passez votre CAP couture avec Artesane.com: Programme progressif sur 9 mois”, je garde ce projet un peu fou dans ma tête et je me dis pourquoi pas le passer en candidat libre ! Pour le moment, les cours de ce livre m’aident à améliorer ma technique de couture.

Livre "Passez votre CAP couture avec Artesane.com: Programme progressif sur 9 mois "

Une histoire de colibri

Quand je réfléchis à ma façon d’aborder mon travail, je pense au livre Mange, Prie, Aime. Outre le fait que je l’ai adoré et le film également, j’ai écouté une interview de son auteure Elizabeth Gilbert qui a une théorie très intéressante qui m’a tout de suite parlé.
Elle dit que le monde est divisé en deux types de personnes. Il y a les colibris et les marteaux-piqueurs. “Étrange”, me direz-vous.
Elle définit le marteau-piqueur comme quelqu’un qui se consume de sa passion, elle se considère comme tel. Elle explique sur ce type de profil : “Nous ne levons pas les yeux et nous ne virons pas, et nous nous concentrons sur cela jusqu’à la fin des temps”.
Et, il y a le colibri, l’oiseau coloré qui virevolte. L’image m’a tout de suite fait sourire car je me reconnais. Les colibris passent leur vie à le faire très différemment. Ils se déplacent d’arbre en arbre, de fleur en fleur, de champ en champ … Essayer ceci, essayer cela.
Ce n’est pas être inconstant selon moi, c’est juste être curieux de tout et avoir envie de tout tester.
Elizabeth dit justement : “Si vous pouvez laisser aller la passion et suivre votre curiosité, votre curiosité pourrait bien vous conduire à votre passion.”.

J’ai lu un article très intéressant intitulé: “Pourquoi vouloir vivre sa passion n’est pas toujours suffisant”. Si vous avez un peu de temps, je vous invite à le lire.

Côté lecture, j’ai trouvé le livre “Comme par magie, vivre sa créativité sans la craindre” de Elizabeth Gilbert duquel je vous ferais un retour de ma lecture.

Livre "Comme par magie, vivre sa créativité sans la craindre" de Elizabeth Gilbert

Mon entreprise à moi, demain ou après…

Je rêve de pouvoir réduire mon activité salariée, et de lancer cette deuxième activité qui me motive. J’aimerais, comme on dit beaucoup en ce moment, devenir une slasheuse, mon côté colibri peut être ;-). Pourquoi ? C’est un mode de vie qui, d’après les lectures que j’en fait, pourrait me convenir :

  • Moins de lassitude au boulot car toujours de la nouveauté ;
  • L’envie de créer une entreprise, d’avoir plus de responsabilités, de tenter l’aventure.

C’est dans cette optique du “doucement mais sûrement” que j’ai crée ce blog pour commencer à vous présenter mon univers et pour pouvoir vous proposez des services de qualité et qui pourrait me permettre de vivre de ma passion.

N’hésitez pas à me donner vos avis et vos commentaires 🙂

See you soon !

Mes débuts

Temps de lecture : 3 minutes

Bonjour à tous, me voici, me voilà, je démarre mon blog. 🙂

Pourquoi ?

Comme beaucoup de personnes, afin de partager mon expérience et mes bons plans, apprendre à vous connaître, et faire des rencontres dans ce domaine du DIY qui me passionne.

J’espère pouvoir vous proposer des tutoriels que vous trouverez intéressant, n’hésitez pas à m’envoyer les photos de vos créations afin que je les publie.

Qui suis-je ?

Je m’appelle Aurélie, j’ai 38 ans et je suis maman de deux puces de 4 ans et 2 ans. Dans la vraie vie, je suis formatrice. L’univers de la création me fascine et m’attire : partir de la matière brute et fabriquer de ses mains, quel bonheur ! Depuis toute petite, j’ai toujours aimé faire du bricolage avec mes parents, j’ai toujours vue mes grand-mères et ma mère faire du tricot et du crochet. J’ai appris très jeune grâce à elles. Je me suis mise à la couture plus tard, à la naissance de ma première fille et l’achat de ma machine à coudre, une Pfaff Smarter 140s que j’adore et, un peu plus tard, l’achat de ma surjeteuse Lidl Pfaff 1230 OL. Et depuis peu, je me suis mise au tricot machine grâce à la machine à tricoter Toyota KS 787 que mon super beau père m’a donné.

Le blog

Dans un premier temps, il faut que je lui trouve un nom à ce blog et là c’est facile pour moi, pas d’hésitation ce sera :

Claddagh And Co

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