Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver! 😀 L’huile de pâquerette et de plantain est pleine de bienfaits. Elle est cicatrisante, anti inflammatoire et astringente.Elle adoucit les peaux malmenées et les renouvelle. Enfin, elle est bien connue pour son effet tenseur. Elle est efficace pour les bosses, les ecchymoses et les coups. L’année dernière, j’ai eu du mal à trouver du plantain près de chez moi. Je passe de plus en plus de temps en extérieur à observer les plantes, après mon expérience de teinture végétale, c’est parti pour une nouvelle aventure. Je vous emmène avec moi.
Ingrédients et matériel
Je suis partie de la vidéo de mon amie Aeternam . Pour la recette, c’est simple, il vous faut :
Du plantain,
Des pâquerettes,
De l’huile de tournesol (de bonne qualité bien sûr),
De l’huile d’olive (de bonne qualité bien sûr),
De la vitamine E (optionnelle),
Des bocaux ( pour ma part, j’ai utilisé 3 bocaux « Le parfait » de 0,25L).
Comment reconnaître le plantain ?
Le plantain lancéolé ou Plantago lanceolata est une plante de taille moyenne (15−50 cm), qui prend des formes variables selon la richesse du milieu, l’ensoleillement et l’humidité du sol. En ce qui concerne ses feuilles, elles sont dites lancéolées car elles sont en forme de fer de lance. Elles ont entre 3 et 5 nervures saillantes presque parallèles qui sont marquées. De plus, ses fleurs sont disposées en épi cylindrique plus ou moins allongé au sommet d’une longue hampe.
Je me souviens, quand j’étais petite, nous l’utilisions pour faire le jeu de la « catapulte ». Connaissez-vous ce jeu ? En premier lieu, il suffit de faire une boucle avec le pédoncule floral puis tirer violemment sur ce dernier glissant dans l’anneau. Finalement, le cône pyramidal de la fleur de plantain ne peut pas passer au travers de la boucle et est donc éjecté comme une catapulte!
La recette de l’huile
Pour faire votre huile plantain et pâquerettes, c’est simple. D’abord, cueillez du plantain, maintenant que vous savez le reconnaître, ainsi que des pâquerettes.
Puis, il suffit d’étaler les fleurs et les feuilles sur un torchon, puis les laisser sécher, minimum 2h.
Pendant ce temps, vous pouvez faire bouillir de l’eau et y plonger vos bocaux pour les stériliser. Puis, laissez-les s’égoutter sur un torchon propre.
L’étape la plus longue est d’équeuter les fleurs. Ensuite, remplissez les bocaux avec les feuilles de plantain et les fleurs de pâquerette sans les tasser.
Remplissez d’un mélange d’huiles, pour ma part, j’ai pris 50% d’huile de tournesol et 50% d’huile d’olive. L’autre solution possible est de prendre 50% d’huile d’olive, 25% d’huile de tournesol et 25% d’huile de pépin de raisin. Cette dernière étant riche en vitamine E, cela aidera à la conservation de la préparation.
Il ne vous reste plus qu’à solariser votre huile pendant quatre semaines. Pensez bien à ouvrir vos pots au moins 1 h par jour pour éviter que l’humidité ne stagne à l’intérieur et fasse moisir votre préparation. Si le temps est couvert, mettez vos pots près d’une source de chaleur (radiateur, cheminée…)
Passez ce délai, filtrez la préparation en pressant bien pour récupérer le maximum de jus. Ajouter la vitamine E pour la conservation, il faut 8 gouttes pour 100g. Pour conserver plus longtemps votre préparation, privilégiez des bocaux teintés.
Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀 La nature se réveille et je passe beaucoup de temps au jardin à observer les plantes, les insectes et les oiseaux. C’est en voyant toutes ses belles fleurs jaunes dans mon jardin que j’ai cherché ce que je pouvais faire avec. Après ma tentative de teinture végétale, je continue mon exploration de l’utilisation des plantes. C’est comme ça que j’ai trouvé une recette qui m’a fait envie : le miel de pissenlit
La cramaillotte ou le miel de pissenlit
Il ne s’agit pas vraiment de miel, mais plutôt d’une gelée. Le mot « cramaillotte » est d’origine franc-comtoise, il signifie «petite crémaillère» et désigne le pissenlit. Un surnom qui lui vient du bord dentelé de ses feuilles. Pour ma tentative de cramaillotte, j’ai utilisé la recette du site des bocaux Le Parfait.
Les ingrédients
365 fleurs de pissenlit,
1 kg de sucre semoule,
1,5 litre d’eau minérale plate,
2 oranges,
2 citrons,
une gousse de vanille,
j’ai ajouté une pomme par rapport à la recette de base, afin que ma gelée prenne bien.
La recette du miel de pissenlit
Récoltez vos 365 fleurs de pissenlit, on dit un pour chaque jour de l’année, c’est facile à retenir. Pour la cueillette, veillez à choisir un endroit à l’écart des routes et des cultures traitées. Préférez aussi une journée ensoleillée afin que les fleurs soient bien ouvertes.
Ensuite lavez votre récolte. Puis faites-les sécher au soleil pendant 1 heure.
Après, ôtez la partie verte des fleurs qui iront directement au composteur.
Ensuite, coupez vos agrumes en rondelles, puis épluchez et couper votre pomme.
Mettez le tout dans un grand faitout avec l’eau.
Faites cuire à petit bouillon pendant 1 h, en remuant de temps en temps pour que les fleurs baignent bien dans l’eau.
Pendant ce temps là, nettoyez vos bocaux et faites les bouillir dans une grande marmite pour les désinfecter le plus possible.
Filtrez ensuite avec un chinois pour récupérer le jus. Pressez bien pour tout récupérer. Vous pouvez mettre les restes de fruits et de pissenlit au composteur.
Ajoutez ensuite le sucre et la vanille. Remettez à cuire environ 45 min
Le temps de cuisson est à adapter en fonction de la prise de la gelée. Le test à faire est de verser une goutte de préparation sur une assiette froide pour voir si la prise est bonne, sinon il faut prolonger la cuisson.
A savoir : C’est la pectine qui fait qu’une confiture ou une gelée prennent. Quand on fait cette recette, il n’y a pas beaucoup de pectine. C’est pour cette raison que je vous conseille d’ajouter une pomme, en plus des citrons dans la recette, car ces deux fruits en contiennent beaucoup.
Pour finir, il ne vous reste plus qu’à remplir vos bocaux avec le liquide chaud, à les refermer et les retourner. Cela a pour effet de stériliser le petit volume d’air présent dans le pot.
Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver! 😀 Comme l’année dernière avec mon bilan zéro déchet, j’avais envie de vous partager l’évolution de nos pratiques. Cette année exceptionnelle avec ses multiples confinements / déconfinements a plutôt été un accélérateur de notre évolution vers une consommation plus responsable et zéro déchet. Je sais que nous ne sommes pas en janvier, saison propice au bilan! Et alors ? Pour ma part, l’énergie d’Ostara me pousse à faire le « grand ménage », aussi bien dans ma maison que dans ma tête, c’est pourquoi j’avais envie d’écrire ce bilan maintenant. 🙃
Les courses
Pour commencer, nous avons évoluer sur la façon de faire nos courses. Nous continuons notre transition vers plus de fait-maison afin de limiter nos déchets. Tout n’est pas parfait, nos poubelles sont encore trop remplies à mon goût, et on continue à manger un fast-food de temps en temps, mais on s’améliore.
Nous consommons majoritairement des produits locaux et de saison. Nous faisons nos courses avec une A.M.A.P. une fois par semaine, nous y achetons nos légumes, nos fruits, notre charcuterie, notre viande (nous n’en consommons pas à chaque repas, mais elle est de bien meilleure qualité !), nos oeufs, des yaourts, du lait cru de ferme, une partie de l’épicerie (huile, vinaigre, plantes pour infusions, légumes lacto-fermentés), des bières, du miel et des glaces. Le petit plus, nous pouvons ramener certains emballages qui sont nettoyés et remis dans le circuit. Nous avons de la chance car ils ont beaucoup de produits disponibles, et nous avons une place. Notre A.M.A.P est désormais fermée pour les nouvelles inscriptions, victime de son succès !
Pour ce que nous ne trouvons pas avec notre A.M.A.P, nous allons au marché. Nous avons la chance d’avoir un camion vrac Mamie Mesure dans le Bourg, nous pouvons y trouver des pâtes, des gâteaux pour l’apéro, du chocolat en poudre, de la farine, du sucre, des pépites de chocolat, des céréales pour le petit déjeuner. Nous emmenons nos bocaux et c’est parti !
Dans notre marché, nous trouvons aussi du fromage, de la crème, des pâtes fraîches, les fruits qu’on ne peut pas avoir par notre AMAP.
J’espère me passer de plus en plus du supermarché, mais il est encore nécessaire pour certains achats, comme le beurre que nous ne trouvons pas en vrac, car, ici, en Bretagne nous ne trouvons que du beurre demi-sel que mon compagnon n’aime pas.
La cuisine
Nous continuons d’aller à la boulangerie pour acheter notre pain, mais depuis le premier confinement, nous faisons régulièrement du pain maison. Nous utilisons la recette de baguette express du blog Casserole & Chocolat. Elle est très facile et rapide à faire, je vous la conseille.
Je fais des yaourts maison depuis l’achat d’une yaourtière depuis 3 ans environ. J’ai eu du mal à trouver la bonne recette, et la texture ferme que nous aimons. Au final, chez nous, ce qui fonctionne le mieux c’est le lait cru de la ferme que nous achetons à notre A.M.A.P.. Il n’y a rien à faire avec le lait pasteurisé, la texture est trop liquide pour nous !
Je profite de ce lait aussi pour faire un délicieux riz au lait selon la recette du Companion de Moulinex.
Un de nos petits échecs pour le zéro déchet est le charbon de bois Binchotan car nous n’avons pas apprécié les utiliser pour purifier l’eau. Nous avions, il y a quelques années, la célèbre carafe filtrante Brita. J’ai vu les risques liés aux filtres de la carafe si ils ne sont pas changés à temps, nous l’avons donc abandonnée. Nous testons en ce moment les perles céramiques, à voir si nous tiendrons assez longtemps sans repasser aux bouteilles d’eau en plastique…
Nous avons également fait nos confitures cette année grâce aux fruits du jardin mais aussi grâce aux fruits achetés sur un verger à moins de 10 km de chez nous.
L’hygiène de la maison
Comme je vous disais dans notre précédent bilan, nous avons commencé à faire nos produits ménager maison depuis la lecture du livre Famille presque zéro déchet ze guide . Je suis assez fière de vous dire que plus d’un an après nous conservons cette habitude pour la lessive, le spray nettoyant au vinaigre et le lavage des toilettes. Nous n’avons cependant pas relancé la fabrication de tablettes lave-vaisselle, ni de liquide vaisselle car notre recette pour le lave-vaisselle blanchissait la vaisselle, et le liquide vaisselle maison ne dégraissait pas assez. Nous utilisons à la place du savon de marseille , et du liquide vaisselle acheté en vrac auprès de mamie mesure dans le bourg, notre camion vrac du marché.
Les cosmétiques
Une grande évolution depuis l’année dernière, ma fille est devenue propre ! Ce qui veut dire plus de couches jetables dans la poubelle. J’avoue que si c’était à refaire, je serais passée par des couches lavables.
Dans le registre règles, après un essai non concluant de la cup menstruelle, j’ai décidé de tester dans un premier temps les serviettes lavables. Je m’en suis cousue moi-même et j’ai trouvé ça très pratique pour le début et la fin des règles. J’ai trouvé ça moins adapté pour les autres jours, je continuais donc à utiliser des serviettes jetables. Depuis plusieurs mois, j’ai acheté des culottes menstruelles et ça a été la révélation ! J’ai pris celles de la Culotte Parisienne, et je me demande pourquoi je n’ai pas sauté le pas plus tôt tellement c’est confortable !
Côté hygiène, c’est très simple : un savon de Marseille pour moi, et un savon au lait d’ânesse pour mes filles et mon mari souffrant d’eczéma. Nous achetons ce savon à une éleveuse qui se situé à moins de 10km de chez nous.
Je n’ai pas trouvé d’alternative au shampoing liquide. Les shampoings solides que nous avons testé abîment nos cheveux et ceux de nos filles.
Côté dentifrice, mon mari a testé les dentifrices Endro. De mon côté, je suis actuellement sur un dentifrice en poudre Per Blan.
Bilan des travaux de la maison
Cette année, nous avons fait installé une cheminée dans notre maison. En plus du côté très convivial, cela nous a permis de limiter notre consommation de fioul.
Nous avons aussi travaillé sur l’isolation de la maison pour éviter les déperditions de chaleur, afin de limiter notre impact sur l’environnement. Nous sommes en cours d’aménagement d’une cave, afin de mieux conserver les bocaux que nous faisons ainsi que nos légumes.
Bilan du jardin
Cette année, avec les différents confinements, nous avons passé beaucoup plus de temps dans notre jardin que les années précédentes. Nous y avons donc beaucoup plus travaillé, avec quelques belles réussites à la clé.
Nous avons étudié les grands principes de la permaculture, et nous continuons à faire évoluer le potager cette année.
Autre évolution pour cette année, la préparation d’un poulailler, car nous allons bientôt adopter des poules. La première étape reste la transformation d’une vieille cabane pour enfant en poulailler.
Depuis 5 ans, nous compostons nos déchets. Une partie de ce que nous compostons habituellement nous servira à nourrir les poules.
Bilan consommation de tissus
En grande fan de loisirs créatifs, comme le tricot, la broderie et la couture, je veux également vous parlez de ma consommation de matières première. J’ai pour objectif d’utiliser un maximum de matériel de seconde main. On m’a d’ailleurs offert de très beaux articles cette année.
J’ai reçu également de vieux draps en coton et lin, que j’ai utilisé pour faire des couvre-livre brodé, ce qui m’a permis de tester la teinture végétale .
J’ai également cousu des sacs à vrac toujours utiles pour les cadeaux, pour stocker le pain ou pour faire les courses en vrac.
Et, j’ai crocheté un sac à provision, je vous parle bientôt du tuto.
Côté vêtements, j’ai dû acheter quelques articles neufs pour mes filles qui grandissent trop vite! Je suis assez contente car j’ai pu aussi trouver pas mal de vêtements de seconde main. L’absence de vide-grenier dû à la crise sanitaire, n’a cependant pas aidé.
Voilà pour ce bilan, un peu long, de l’année qui s’est écoulée. Année, très spéciale, d’abord épuisante, mais qui nous a permis de cibler beaucoup de projets, et de finalement plus profiter de nos filles.
Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver! 🙂 Après Imbolc, nous voilà de plus en plus dans les énergies du printemps, et le dernier sabbat que nous avons célébré est Ostara.
Le sabbat d’Ostara
Ostara est le second sabbat mineur de la roue de l’année. Il symbolise le renouveau de la vie et de la terre, après un hiver froid et dur. On célèbre la fertilité, avec l’arrivée du printemps, les fleurs apparaissent, les abeilles viennent butiner, les oiseaux font leurs nids et chantent. C’est une période d’énergie fertile pour les projets réfléchis pendant Imbolc. Cette fête païenne est un sabbat de feu qui célèbre la victoire sur l’hiver. Les chrétiens se sont appropriés cette fête pour créer Pâques en gardant les symboles de fertilité des païens : oeuf, lapin, poule, poussin.
Il a lieu entre le 20 et le 21 mars. L’équinoxe de printemps est le moment où la nuit et le jour sont d’égales durées.
Ma célébration
Pour célébrer Ostara, nous avons fait une chasse au trésor dans le jardin. Nous avions caché des lapins et des poussins en origami, fait un plan avec les emplacements, et c’était parti pour Pâques ! Ensuite, les enfants ont pu échanger leur trésor contre du chocolat. Le succès a été au rendez-vous !
Retrouvez les modèles d’origami que j’ai utilisé sur le site tête à modeler.
L’année dernière, nous avons fait un échange de plantes organisé par un jardin partagé près de chez nous, où nous avons trouvé de l’ail des ours. Nous avons découvert avec plaisir cette année qu’il avait repris.
Cependant, nous en avons encore trop peu pour tenter des recettes avec cette plante. Cette plante médicinale est connue depuis bien longtemps par les botanistes, herboristes et médecins. Notamment, on l’utilise en cuisine en raison de ses qualités gustatives. Son nom provient du fait qu’il s’agirait de l’une des plantes que mangent les ours après leur hibernation. L’ail des ours a un pouvoir de renouvellement et de purification. En Irlande, il était planté pour porter chance et pour éloigner les fées. On le connait aussi pour ses propriétés antibactériennes, antibiotiques, et éventuellement antivirales. Il contient des vitamines A et C, du calcium, du fer, du phosphore, du sodium et du cuivre. Il serait dommage de se priver de ses qualités au printemps !
Toujours créative, j’ai brodé des arbres de vie. Et, j’ai ainsi fêté l’arrivée de bébés dans mon entourage. Je trouve que ce symbole correspond bien aux énergies d’Ostara.
Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver! 🙂 Pour continuer dans les sabbats, je vais vous parler du prochain qui approche : un sabbat majeur venant d’une ancienne fête celte qui célèbre une étape importante de l’année, Imbolc.
Le sabbat de Imbolc
Nous le fêtons le 1er ou le 2 février comme la Chandeleur. D’ailleurs, les crêpes sont un symbole païen. Rondes et jaunes, elles symbolisent le soleil. La Chandeleur est une fête héritée de la culture celte. Pendant Imbolc, les anciens celtes célébraient la déesse Brigid. Ce culte fût repris par l’Église pour la remplacer par Sainte Brigitte.
Imbolc fête le milieu de l’hiver et les premiers signes de retour du Printemps. Ce sabbat est aussi connu sous les noms de « Imblog » ou de « Fête de Sainte Brigid ». Son nom vient du gaélique qui signifie « dans le ventre ». Il est de tradition de fabriquer des croix de Brigid, la veille de Imbolc.
Cette période de guérison, purification et renaissance a toujours été fêtée. On peut remonter à la fête des Lupercales de Rome, une fête de purification qui avait lieu le 15 février. Lupercus était le dieu de la fécondité et des troupeaux.
À l’époque, les paysans étaient entièrement dépendants des cycles de la nature et de reproduction des animaux. Les brebis fécondées à l’automne, commençaient à mettre bas et produire le premier lait frais depuis des mois.
Ma célébration
Pour moi, Imbolc est une période où je sors tranquillement de mon hibernation, en même temps que le reste de la nature. On commence à voir les oiseaux préparer leurs nids, les premiers bulbes sortent de terre.
Les jours qui rallongent sont une notion d’espoir, la nature s’éveille et la terre se réchauffe. Nous allons commencé à préparer le potager pour les mois à venir.
Imbolc est le symbole de :
la guérison, guérison des maux aussi bien physiques que spirituels ;
la purification, l’eau a une signification particulière pendant cette période ;
la renaissance, c’est la période des premiers agnelages dans les exploitations qui ne surexploitent pas les animaux.
Pour moi, c’est une période où je commence doucement le tri dans la maison et aussi dans mon esprit. Je prépare les projets à venir, je mets les choses en place sans en faire trop, toujours dans la douceur du rythme d’Imbolc.
J’allume également des bougies pour inviter le soleil et préparer son retour.
Tout comme ma célébration deYule, j’aime faire des broderies, j’ai réalisé cette fois-ci une petite décoration d’Imbolc avec la croix de Brigid, un fort symbole pour la protection.